🔎 Cash

Investigation, état du marché, cas client Pernod Ricard

Bonjour à toutes et à tous,

J’espère que vous allez bien.

Côté business ce mois de rentrée demeure à l’image de l’année 2024 : complexe. Vous retrouverez ci-dessous les analyses de l’équipe, au contact quotidien avec nos clients et nos consultants indépendants.

Côté interne, Bloomco continue toujours son développement et nous avons accueilli Cassandra, qui rejoint l’équipe communauté.

Bonne lecture,

Alessandra

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• 📈 Marché des consultants indépendants : les analyses de l’équipe

• 🍸 Nouveau cas client Pernod Ricard

• 🎥 Cash investigation - McKinsey

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📈 Marché des consultants indépendants : les analyses de l’équipe

Je sais que vous appréciez accéder à nos chiffres, au-delà des chiffres, j’ai décidé pour cette édition de demander à l’équipe de me partager sa vision.

Ce qu’en dit Astrid Framorando, Chief of Staff et manager de l’équipe communauté :

“Le marché semble encore très calme, beaucoup de consultants nous écrivent pour nous dire qu'ils sont disponibles pour une missions. On observe toujours beaucoup de missions annulées ou reportées.”

Chaque trimestre, nous interrogeons les consultants de la communauté pour connaître leurs disponibilités pour de nouvelles missions. Un excellent indicateur pour connaître le dynamisme du marché.

Depuis décembre 2023 (nos données ne remontent pas au-délà) les chiffres sont relativement stables :

• décembre 2023 : 61% de répondants disponibles pour une mission

• mars 2024 : 60%

• juin 2024 : 55%

• septembre 2024 : 56%

Un seul pôle d’expertise semble être moins concerné par ce ralentissement : les experts en data.

La vision de Paxianne, Head of Sales :

“Les projets transverses sont gelés ou gérés en interne afin de permettre aux entreprises de se recentrer sur le core business et d'allouer leur budgets aux enjeux purement business ou financiers.”

• On constate une forte optimisation des coûts au sein de tous les secteurs. Plusieurs de nos clients grands comptes allouent des budgets importants à des missions d’optimisation des coûts menées par des consultants en stratégie.

• Les dépenses en conseil et prestation externes se concentrent toujours au sein des équipes data et IT.

• En ce sens, de plus en plus d'entités créent des pôles dédiés à la data voire même des filiales et mettent en place des référencements spécifiquement sur cette expertise.

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🍸 Nouveau cas client Pernod Ricard

Olivier Marescq, Global Head of Business Innovation chez Pernod Ricard est revenu en vidéo sur les missions de conseil réalisées par deux consultants Bloomco, Isaure de Beauchesne et Clément Gomez.

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🎥 Cash investigation - McKinsey

J’ai regardé le cash investigation sur McKinsey.

C’est orienté, critique et saturé de mises en scènes, bref c’est Cash Investigation. Néanmoins, j’ai été très agréablement surprise par les échanges post reportage. Autour de la table on retrouve plusieurs experts du secteur public pour un échange très constructif. Plutôt que de critiquer le métier de consultant, le débat s’est orienté sur la dépendance du secteur public à l’externalisation et sur la notion de compétences.

Les principales idées que j’en retiens :

• Les prestations des cabinets de conseil ne représentent qu’une petite partie de la dépense publique en matière d’externalisation (McKinsey : 75M€ en 5 ans, pour une externalisation totale de 160Mds€ par an). Même si les dépenses en conseil en stratégie ont été divisées par 3 entre 2022 et 2023, le recours global à l’externalisation demeure conséquent.

• La question de la dépendance du secteur public à l’externe se pose. Notamment dans les métiers de l’informatique qui représentent les 3/4 des dépenses de conseil de l’état. Elle est liée à 3 éléments :

  • Pas assez de ressources : le non remplacement d’un fonctionnaire sur 2 initié en 2007 a occasionné une baisse des effectifs de 160 000 fonctionnaires. En parallèle, la transformation digitale s’est pourtant accélérée sur de nombreux services (retraite, assurance maladie, impôts…)

  • Pas les bonnes compétences : du fait de cette externalisation systématique pour acquérir de nouvelles compétences, la question de former en interne les fonctionnaires s’est très peu posée.

  • Difficulté d’identifier les compétences en interne : comme le rappel Claude Revel, de nombreuses compétences sont disponibles en internes mais non sollicitées faute de moyen pour les identifier. L’externalisation apparaît donc souvent comme une solution de facilité.

• Face au constat de cette forte dépendance de l’administration aux compétences externes, Arnaud Bontemps recommande d’internaliser les compétences. Il faut “organiser sur plusieurs années le retour des compétences dans le service public.”

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J’ai rencontré il y a quelques semaines Benjamin Polle, journaliste et fondateur de La lettre du conseil. Un site et une newsletter hebdomadaire sur l’actualité du conseil en management et en stratégie.

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